Déjà en commençant, je trouve cela péjoratif de parler de la vie de terrien en faisant référence à la vie "normale". La vie des navigateurs est, elle aussi, tout ce qu'il y a de plus normale à plusieurs égards. Mais il faut admettre qu'il y a davantage de terriens que de navigateurs alors, dans cette optique, nous sommes revenus à la vie normale.


Le retour s'est fait progressivement et ce, dès le lendemain de notre arrivée à la marina. N'ayant plus de maison, nous avons élu domicile chez la mère de Philippe durant environ deux mois puis passé encore 2 semaines chez des amis avant de finalement emménagé dans une maison que nous avons achetée à Prévost, dans les Laurentides. L'école a commencé à peine quelques jours plus tard et les trois enfants ont chacun intégré une classe différente, après 2 ans d'école-maison! Et vous savez quoi? Ils apprécient le retour en classe à 100%! Au niveau académique, non seulement n'ont-ils pas de retard mais je dirais même qu'ils ont, pour l'instant en tout cas, de la facilité avec le niveau où ils ont repris. Je dis cela non pas pour vanter leur grannnnnnde intelligence mais pour rassurer ceux qui hésiteraient à se lancer dans une aventure semblable de peur de voir leurs enfants prendre du retard. Certes, cela demande une bonne planification et un suivi sérieux des études mais je crois que cela demeure à la portée de plusieurs parents.

Et justement, du côté des parents, et bien c'est le retour aux occupations habituelles. Annie a changé de commission scolaire alors le retour est progressif et Philippe a repris le travail (et se permet, comme en ce moment, de rédiger pour vous un compte-rendu de la situation ;-)

Nous n'avons pas navigué cet été et nous ne sommes pas souvent retournés au bateau mais nous avons au moins pris la peine de lui faire un bon nettoyage. À l'heure actuelle, les systèmes principaux sont hivernisés mais il me reste encore à le couvrir pour l'hiver. C'était si simple l'année dernière... aucun flocon de neige aux Bahamas!




Il est toujours à vendre et nous l'avons fait visité à quelques reprises mais nous commençons à nous demander si nous ne le garderons pas, au moins l'été prochain? C'est certain que personne ne nous tordrait un bras pour aller faire de la voile au lac Champlain, dont nous n'avons même pas eu le temps de visiter tous les petits racoins. À suivre quoi...

C'est ce qu'on pourrait se demander en terminant un voyage comme le nôtre. Ou alors c'est ce que certains diraient peut-être en écoutant le récit de nos aventures : "Et puis, après?"



Et il faut dire que la question vaut la peine d'être posée. Car on considère souvent, sans vraiment s'y arrêter, que la vie n'est qu'une succession de projets avec l'espoir ultime d'avoir une retraite confortable en bout de piste. Je ne sais pas pour vous mais je trouve déprimante l'idée d'envisager la vie comme étant seulement le théâtre de nos projets ou de réalisations que nous alignons les uns à la suite des autres. Cela nous force tout d'abord à voir les choses d'un point de vue plutôt individualiste et, ultimement, cela nous empêche de réfléchir sérieusement à une autre question : À quoi est-ce que tout cela rime? Ou si vous préférez, le Grand "Pourquoi sommes-nous là?"

Mais cette question n'est pas très en vogue en 2012. Il y a évidemment les croyants, qui trouvent une explication à leur existence dans leur foi personnelle, et les athées, qui acceptent, en somme, de dire que la vie n'a pas de sens en soi. Mais il y a aussi un grand groupe de personnes qui ne désirent tout simplement pas se poser la question, sans doute parce qu'ils estiment plus prudent de ne pas prendre partie. Si la vie n'a aucun sens, pourquoi ne pas le dire haut et fort au lieu de donner des réponses évasives à nos enfants? Et si elle en a un, ne vaudrait-il pas la peine de consacrer notre vie à le chercher et à tenter de le comprendre. J'aime bien quand Ravi Zacharias écrit : "N'est-il pas étonnant que lorsque la vie semble dépourvue de sens, les poètes (en faisant référence à Jeau-Paul Sartre) et les artistes n'aient pas peur de plaider coupable, alors que les rationalistes dénoncent cette attitude et déploient toute leur éloquence sans grande raison?"1

Je suis personnellement du premier groupe, de ceux qui ont choisi de croire que tout ce que nous voyons, tout ce que nous sommes et tout ce que nous pouvons rêver et imaginer n'est pas le fruit du hasard aveugle. Que la matière n'est pas née du vide et que l'intelligence et l'amour ne sont pas les fruits de la simple chance. Et ma foi, ainsi que celle de ma famille, en est une en Dieu et en Jésus-Christ, qui a déclaré être lui-même le Fils de Dieu. Originalement une foi intellectuelle, notre expérience s'est enrichie de réponses aux prières et d'événements qui sont venus cimenter notre croyance.

De nos jours, on aime beaucoup le discours de Jésus et on aime bien le considérer comme un des plus grands penseurs et humanistes que la terre ait jamais porté. Mais Jésus ne s'est jamais présenté comme un simple enseignant et le choix que nous avons aujourd'hui est plutôt de le croire sur parole quand il nous dit qu'il est le Fils de Dieu, ou alors plutôt de le réduire au niveau du fou excentrique de qui l'ensemble des paroles ne devraient pas peser très lourd dans la balance. Même Bono, chanteur du célèbre groupe de musique U2, est d'accord sur ce point et l'a exprimé ainsi dans une entrevue qu'il a accordé au journaliste Michka Assayas2 :
"Look, the secular response to the Christ story always goes like this: he was a great prophet, obviously a very interesting guy, had a lot to say along the lines of other great prophets, be they Elijah, Muhammad, Buddha, or Confucius. But actually Christ doesn't allow you that. He doesn't let you off that hook. Christ says: No. I'm not saying I'm a teacher, don't call me teacher. I'm not saying I'm a prophet. I'm saying: "I'm the Messiah." I'm saying: "I am God incarnate." And people say: No, no, please, just be a prophet. A prophet, we can take. You're a bit eccentric. We've had John the Baptist eating locusts and wild honey, we can handle that. But don't mention the "M" word! Because, you know, we're gonna have to crucify you. And he goes: No, no. I know you're expecting me to come back with an army, and set you free from these creeps, but actually I am the Messiah. At this point, everyone starts staring at their shoes, and says: Oh, my God, he's gonna keep saying this. So what you're left with is: either Christ was who He said He was the Messiah or a complete nutcase. I mean, we're talking nutcase on the level of Charles Manson. This man was like some of the people we've been talking about earlier. This man was strapping himself to a bomb, and had "King of the Jews" on his head, and, as they were putting him up on the Cross, was going: OK, martyrdom, here we go. Bring on the pain! I can take it. I'm not joking here. The idea that the entire course of civilization for over half of the globe could have its fate changed and turned upside-down by a nutcase, for me, that's farfetched"
Maintenant, plusieurs livres font mieux l'apologie de la foi chrétienne que moi et je vous suggère de vous y référez si vous êtes intéressés à creuser le sujet (voir ma liste de suggestions au bas de ce billet). Pour ma part, je voulais faire un retour sur notre expérience et vous faire part de notre espoir pour la suite, en réponse à la question "Et puis après?"

Tout d'abord, vous devez savoir que, comme pour plusieurs des décisions que nous prenons en famille, nous avions mis ce projet devant Dieu en prière, lui demandant d'ouvrir ou de fermer les portes selon qu'Il voulait que nous allions de l'avant ou non. Les réponses plus qu'évidentes que nous avons reçues nous ont encouragé à aller de l'avant avec la préparation de ce voyage. Maintenant, pourquoi faire un tel voyage? Nous n'avons évidemment pas qu'une réponse à la question et comme la plupart de ceux qui entreprennent un tel projet, nous avions un mélange de raisons diverses et un certain goût de l'aventure. En tant que parents, nous espérions aussi que cela soit formateur pour nos enfants. Tout comme nous, ils ont été émerveillés à plus d'une reprises et testés lors de moments plus stressants. Il est évidemment difficile de faire un bilan en essayant de calculer l'impact d'une expérience sur le développement de leur caractère versus le scénario où nous ne serions jamais partis mais nous espérons qu'une bonne partie de ce qu'ils ont vécu cette année ira du côté positif de la balance de leur croissance.

Le voyage aura évidemment eu un impact négatif sur notre situation financière mais la plupart de ceux qui rêvent de faire un voyage comme ça comprendront que les bénéfices en croissance personnelle et l'investissement en temps consacré à la famille dépassent largement les pertes en argent. Si vous êtes en mesure de le faire en vous organisant pour que les dépenses soient comblées au fur et à mesure par un revenu d'appoint (par le biais d'un congé différé par exemple), alors c'est encore mieux. Mais si c'est la crainte de faire une erreur en ne mettant pas votre argent dans quelque chose de "sage", alors nous vous encourageons à aller de l'avant malgré tout. Ce n'est sans doute pas le conseil que vous donnerait un expert en investissement mais il y a des valeurs dont les gains n'apparaîtront jamais dans la colonne "profits" d'un livre comptable!

Et pour ce qui est de notre retour, et bien nous sommes excités à l'idée de découvrir ce que Dieu a en réserve pour nous. Nous revenons remplis d'espoir et excités de découvrir comment nous pourrons Lui être utiles et continuer de grandir en tant que chrétiens. Une des choses dont nous revenons convaincus est la nécessité et la joie d'appartenir et de s'investir au sein d'une communauté. Autant le voyage en famille a été agréable, autant nous sommes convaincus qu'il nous faut revenir et participer à la vie communautaire de notre société. C'est les communautés des pays que nous avons visités que nous avons aimé découvrir et nous croyons qu'il serait triste de ne pas faire nous-mêmes partie d'une communauté vivante et de n'être que des spectateurs des autres sociétés sur notre bateau.

Ne vous méprenez pas, si vous nous croisez dans la rue, nous ne vous paraîtront pas meilleurs que les autres et nous avons nos travers. Mais nous prions Dieu qu'il continue à nous faire croître en Lui selon le modèle qu'il nous a laissé en Son Fils, Jésus.

Nous avons beaucoup apprécié partager avec tous nos lecteurs les expériences que nous avons vécues cette année. Nous ne mettrons probablement plus ce blog à jour aussi souvent mais nous le conserverons, dans l'espoir qu'il soit utile à d'autres, et en souvenir de bons moments que nous aurons beaucoup de plaisir à nous remémorer...

Nous continuerons sans doute à nous intéresser aux équipages qui partiront pour un périple similaire ou plus long au cours des prochaines années et nous souhaitons à tous de vivre une aussi belle expérience que celle que nous avons vécue cette année!

Bon vent!



Quelques suggestions de lecture :

Nous croyons en Dieu: La foi évangélique pour tous, Jean-François Morin
La raison est pour Dieu (The Reason for God), Timothy Keller
Jésus et les divinités. Le message chrétien, un absolu?, Ravi Zacharias
L'homme sur le chemin d'Emmaüs, John R. Cross



1. Ravi Zacharias. Jésus et les divinités. Le message chrétien, un absolu?
2. Michka Assayas. Bono: In conversation with Michka Assayas.

Nous avons quitté notre mooring de la 79th street le 17 mai dernier. Nous sentions que nous amorçions le dernier bout de notre périple et nous étions alors excités à l'idée de revoir nos familles et amis. Nous avons donc attendu le moment opportun pour profiter du courant de flot sur la rivière Hudson et nous avons ainsi progressé assez rapidement pour atteindre Catskill en deux jours où nous avons dématé.



Nous étions contents de constater que tous nos supports nous attendaient patiemment à la marina Hop-O-Nose et Shaun et son équipe nous ont offert toujours le même bon service.

Bien qu'en meilleur état que lors de notre premier passage, suite aux inondations de l'automne dernier, la rivière présente toujours son lot de débris flottants qu'il faut faire attention pour ne pas percuter avec le bateau. Mais les beaux paysages montagneux et le nombreux trains ont tôt fait de nous faire oublier ces petits désagréments...





Le canal Champlain s'est passé comme un charme et en moins de 3 jours après un arrêt à Waterford, nous étions à Burlington dans le lac Champlain afin de remater le lendemain à la marina de Shelburne.




Nous avons alors mis le cap sur Monty bay, où nous avions passé une partie de l'été 2011, afin de passer une dernière nuit à l'ancre. Le calme et la sérénité de cette fin de journée ont rendu plusieurs membres de l'équipage nostalgiques à l'idée de voir le voyage ainsi s'achever...



Mais dès le matin du 24 mai, afin de tenter de devancer l'arrivée de vents plus soutenus annoncés pour le lendemain, nous nous sommes dirigés vers la frontière canadienne. Le passage aux douanes fut un des plus court de tout notre voyage et nous n'étions plus qu'à quelques miles de notre arrivée à la marina Gosselin. Nous y avons retrouvé les parents de Annie quelques minutes plus tard avec qui nous avons célébré notre retour.





Nous n'avons évidemment pas perdu de temps pour retrouver famille et amis avec qui nous avons passé de très beaux moments. Ce clip illustre probablement le mieux la joie qu'ont eue les enfants de retrouver leurs amis...


Nous avons entrepris notre dernier passage en mer samedi le 12 mai 2012. Les conditions étaient très calmes et cela voulait dire que nous allions avoir besoin du moteur mais pour notre dernière traversée, nous étions contents de savoir que personne ne serait malade! La mer demeure la mer aussi nous ne pouvons dire que nous aimons ces passages mais ce fut une très "belle" traversée.



Nous avions contemplé l'idée de faire des arrêts à Atlantic City et Manasquan afin de nous éviter une nuit en mer mais plus le moment de partir approchait, plus nous voulions en finir. Nous avons donc décidé d'aller directement à New York à partir de Cape May, ce qui ne représentait après tout que 136 miles nautiques. Nous sommes donc arrivés dans le port de New York dimanche le 13 mai, jour de la fête des mères. Annie a d'ailleurs pu ouvrir une des fameuses enveloppes de la famille Bourdon qui lui était réservée pour cette journée.





Nous n'avons eu le temps que de nous reposer de notre nuit en mer durant une petite heure que les enfants nous réveillaient en nous annonçant que Mascaret 1 arrivait! Nous étions heureux de retrouver nos amis que nous avions laissés à Cuba. Puis nous sommes descendus à terre afin de nous rendre à l'église presbytérienne Redeemer que nous avions espérée visiter sans succès lors de notre premier passage. Nous avons été très contents d'apprendre que ce serait Tim Keller qui allait apporter le message le soir même.

Une bernache ayant élu domicile dans une annexe à la marina de la 79e.
Les enfants la prenant en pitié, ils lui ont apporté du pain. 

L'entrée de l'église Redeemer, Westside.

Comme toutes les journées passées à New York, nous en avons entamé une très chargée dès le lendemain. Nous avons d'abord débuté par une visite au American Museum of Natural History sans trop savoir à quoi s'attendre. Nous avons été enchanté de découvrir un musée énorme mais dont nous n'avons malheureusement pu parcourir qu'une toute petite fraction des salles d'exposition. Nous aurions facilement pu y passer 2-3 jours sans tout voir!





Antoine, maintenant spécialiste en dorades, commente le montage.

Puis, en nous dirigeant vers Time Square, nous avons parcouru quelques sentiers de Central Park, un endroit vraiment formidable. Étant à nouveau de passage, la visite du fameux Toys R' Us était évidemment encore un must.






Malgré la pluie qui tombait le lendemain, nous sommes retournés en ville mais avec l'équipage de Mascaret cette fois. Nous avons eu l'occasion de partager un bon repas asiatique en leur compagnie en plus de faire la tournée de quelques magasins, dont le Lego store. Nos enfants passent d'ailleurs maintenant une grande partie de leur temps de jeu à inventer toutes sortes de constructions qu'ils modèlent avec leur nouveaux Lego.





Enfin, la marée n'étant pas favorable pour nous, nous sommes restés une journée de plus où nous avons un peu flâné : achat de hot-dog sur la rue, coupe de cheveux pour presque tout le monde et petite épicerie chez Zabars (à voir si vous n'y êtes jamais allés).





Comme la dernière fois, nous avons beaucoup aimé notre passage dans la grosse pomme. Mais nous étions excités de la quitter afin d'entreprendre le dernier bout de voyage qui nous mènera au nord du lac Champlain, où nous retrouverons notre famille et nos amis! Alors à bientôt peut-être, NYC...


Le 1er mai dernier fut une longue journée : ancrages à deux reprises devant des écluses et puis une troisième fois devant le pont de Norfolk que nous avons manqué de quelques minutes avant la fermeture pour l'heure de pointe (deux heures d'attente). Finalement, nous avons jeté l'ancre au mile 0 de l'Intracostal, devant l'hôpital de Norfolk, alors que nous avions parcouru la totalité du Dismal Swamp canal le jour même.



Dès le lendemain, nous avons retrouvé la Baie du Chesapeake et ses nombreux crab pots.




Alors que nous nous dirigions vers Deltaville marina pour y faire le plein d'essence et d'eau, nous avons eu une belle surprise. Un gentil homme nommé Mitchell est venu nous voir en dinghy pour s'informer du bon fonctionnement du "pump out" de la marina en question. Après avoir jasé un peu, il nous a invité dans un quai libre du yacht club où se trouvait son bateau. Il a même amené Philippe et Arianne à l'épicerie dans sa voiture. Le soir venu, nous avons soupé avec lui sur notre bateau...

Le lendemain, nous sommes retournés à Mill Creek, où nous avons retrouvé la même tranquillité que cet automne. Les enfants ont tenté leur chance à la pêche aux crabes bleus, mais sans succès cette fois. ;-(



Nous nous sommes ensuite dirigés vers Solomons Island, où les enfants ont fait une deuxième tentative de pêche aux crabes bleus... encore sans succès! Pourtant, nous nous trouvions au même endroit que l'automne dernier, lors de la pêche miraculeuse!




Les journées sont assez longues depuis notre retour en Floride. Nous naviguons environ 50 miles nautiques par jour. Une journée typique débute par la levée de l'ancre au petit matin, suivi d'environ 10 heures ou plus de navigation. La plupart du temps, les eaux sont assez calmes pour nous permettre de faire un avant-midi d'école. Quant à l'après-midi, il est consacré aux jeux libres pour les enfants. D'ailleurs, un de leurs jeux préférés, ces temps-ci, est la corde à tarzan sur le pont du voilier. Ils ont même inventé la corde à tarzan à deux avec coussinets pour petites fesses! :-)





Régulièrement, il faut prévoir des périodes consacrées à l'épicerie et à la lessive. Nous avons donc profité de notre présence à Annapolis pour faire le lavage à la buanderie de la marina municipale. Le lendemain, nous voulions aller visiter Washington en autobus, mais le dimanche il n'y avait aucun service de transport public vers la capitale. Nous avons donc décidé de découvrir plus en profondeur la ville d'Annapolis : visite à l'église presbytérienne, dîner au restaurant et magasinage dans les belles rues touristiques. Nous avons d'ailleurs rencontré deux vendeuses fort sympathiques à la boutique "Plat du Jour". Nous avons discuté un peu avec elles, puis l'une d'elle est venue nous chercher dans la rue pour nous offrir un petit chat décoratif au tissu "marin" et des linges à vaisselle! Quelle gâterie!















Nous avons quitté Annapolis le 7 mai en direction de RockHall où nous désirions faire une épicerie. Nous avons accosté à un quai public et nous avons marché les quelques 1,5 miles nous séparant du petit village. Les enfants en ont profité pour se dégourdir les jambes en faisant des courses avec le GPS en main. Ils étaient bien fiers de constater qu'ils couraient à plus de noeuds que notre voilier! Et si nous revenions à la course???





Nous avions prévu passer la nuit à RockHall, mais le vent du sud qui nous poussait sur le quai rendait cela très inconfortable. Nous avons donc décidé de quitter RockHall et de nous diriger 10 miles plus loin, à Fairlee Creek, où nous avons passé une nuit des plus paisible. Nous y sommes même restés deux jours, en attendant que les vents plus forts diminuent.

De Fairlee Creek, nous nous sommes dirigés vers la rivière Cohansey dans la baie du Delaware où il y avait beaucoup de courant. En fait, même la bouée de notre "trip line" était engloutie sous l'eau. Mais l'ancre a bien tenu et le lendemain, le 10 mai, nous avons atteint Cape May en début d'avant-midi.

Nous avons profité de notre présence dans cette magnifique ville pour aller faire un petit tour en ville et souligner la fête des mères dans un bon restaurant de fruits de mer...





Samedi le 12 mai, nous avions notre fenêtre météo pour entreprendre ce qui allait être notre dernière aventure en mer! Youppi! Finis les maux de coeur et les longues nuits blanches noires! Nous allions arriver à New York pour la fête des mères... ou plutôt pour la fête de la mer!

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