Mieux vaut tard que jamais... Voici donc un résumé de notre voyage entrepris à l'été 2010.
Nous avons été partis du 14 juillet au 14 août 2010 et nous avons essayé de déterminer quelle serait la meilleure façon de partager notre expérience avec nos lecteurs. Étant donné que nous n'avons pas fait de mise à jour du blog durant le voyage (nous n'avions qu'un iPod pour envoyer quelques courriels), nous avons exclu la rédaction d'un récit quotidien de notre aventure.
Nous avons donc divisé l'information selon quelques thèmes centraux, ce qui devrait faciliter l'accès à l'information que nous jugeons pertinente. Mais n'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions précises auxquelles nous n'aurions pas répondu. Vous pouvez cliquer sur le nom des sujets suivants pour vous rendre directement à la sous-section voulue :
» Résumé et itinéraire
» Mouillages
» Marinas
» Navigation (parcours et outils)
» Les animaux observés
» La vie à bord en famille
» Obstacles et difficultés
» Davantage de photos
Résumé et itinéraire
Nous avons quitté Oka le 14 juillet en ayant le projet d'aller faire un tour dans le Saguenay, de traverser vers le Bic et de revenir à la maison. Hormis deux petites journée de pluie, nous n'avons eu que du beau temps mais nous avons été retardés à trois reprises pour différentes raisons (fermeture des écluses et trop de vent à deux reprises).
Voici donc un survol de notre itinéraire (totalisant environ 770 mn) :
14 juillet : Oka - Lac Saint-Louis, +- 14 mn (écluses de Sainte-Anne-de-Bellevue, mouillage au sud de l'île Dowker)
15-16 juillet : Lac Saint-Louis (à la marina Royal Saint-Lawrence Yacht Club de Dorval)
17 juillet : Lac Saint-Louis (Dorval) - Repentigny, +- 34 mn (mouillage à l'île Sainte-Thérèse)
18 juillet : Repentigny - Trois-Rivières, +- 60 mn (à la marina de Trois-Rivières)
19 juillet : Trois-Rivières - Québec, +- 66 mn (à la marina du vieux-port de Québec)
20 juillet : À Québec, (à la marina du vieux-port de Québec)
21 juillet : Québec - Cap-à-l'Aigle, +- 74 mn (au port de refuge de Cap-à-l'Aigle)
22 juillet : Cap-à-l'Aigle - Tadoussac, +- 40 mn (mouillage dans la baie de Tadoussac)
23 juillet : Tadoussac - Anse-à-Gagnon, +- 18 mn (mouillage dans l'Anse-à-Gagnon)
24 juillet : Anse-à-Gagnon - La Baie, +- 35 mn (à la marina de la ville de La Baie)
25 juillet : La Baie (à la marina de la ville de La Baie)
26 juillet : La Baie (au quai municipal géré par la marina de La Baie)
27 juillet : La Baie - Baie Éternité, +- 25 mn (mouillage sur coffre)
28 juillet : Baie Éternité - Anse-Saint-Jean, +- 8 mn (à la marina de l'Anse-Saint-Jean)
29 juillet : Anse-Saint-Jean - Tadoussac, +- 23 mn (à la marina de Tadoussac)
30 juillet : Tadoussac (mouillage dans la baie de Tadoussac)
31 juillet : Tadoussac - parc du Bic, +- 42 mn (mouillage à la baie à l'Orignal)
1er août : Parc du Bic - île aux Pommes, +- 29 mn (mouillage à l'île aux Pommes)
2 août : Île aux Pommes - Rivière-du-Loup, +- 20 mn (à la marina de Rivière-du-Loup)
4 août : Cap-à-l'Aigle
5 août : Cap-à-l'Aigle - Saint-Jean-Port-Joli, +- 29 mn (à la marina de Saint-Jean-Port-Joli)
6-7-8 août : Saint-Jean-Port-Joli (à la marina de Saint-Jean-Port-Joli)
9 août : Saint-Jean-Port-Joli - Québec, +- 47 mn (à la marina du vieux-port de Québec)
10 août : Québec (à la marina du vieux-port de Québec)
11 août : Québec - Trois-Rivières, +- 67 mn (à la marina de Trois-Rivières)
12 août : Trois-Rivières - Sorel, +- 27 mn (mouillage aux îles de Sorel)
13 août : Sorel - Repentigny, +- 35 mn (mouillage à l'île Sainte-Thérèse)
14 août : Repentigny - Oka, +- 48 mn (retour à la marina d'Oka)
Cet itinéraire, que nous jugeons bien équilibré, s'est avéré parfait pour notre famille. Comportant tout de même certaines étapes de navigation plus soutenues, il nous a également laissé le temps de profiter de certaines destinations plus intéressantes. Nous avions d'ailleurs prévu quelques jours de plus de vacances qui n'auront finalement pas été nécessaires pour "boucler la boucle".
Mouillages :
Nous avons souvent dormi dans les marinas, car le fleuve offre peu de lieux de mouillages vraiment intéressants (dans le tronçon que nous avons emprunté à tout le moins). Mais nous avons eu la chance d'en essayer quelques-uns tout de même. Plusieurs ont été des coups de coeur, tandis que d'autres mériteraient plutôt un prix citron! ;-) Plutôt habitués aux mouillages tranquilles et sans tracas du Lac des Deux-Montagnes, ceux du fleuve et du Saguenay exigent de leurs visiteurs qu'ils tiennent compte de plusieurs facteurs (marées, courants, grandes profondeurs). Nous nous étions préparés pour cette réalité en achetant une ancre supplémentaire (une Bruce 10kg) ainsi qu'en changeant notre ligne de mouillage qui n'était pas appropriée. Nous avons donc acheté 20 pieds de chaîne 5/16 galvanisée et 200 pieds de câblot 1/2 en nylon (reconnu pour son élasticité). Notre ancre Danforth nous ayant toujours bien servi, c'est elle que nous avons laissée au bout de cette ligne de mouillage principale.
Sur le lac Saint-Louis...
• Île Dowker :
45°23'54.67"N
73°53'21.49"O
Nous avons mouillé au sud de l'île Dowker au début du voyage. Les conditions météo étaient tranquilles et, à part pour un voilier sur un mooring, nous étions seuls. L'eau est d'une clarté surprenante et d'une couleur vraiment intéressante comparée à celle du Lac des Deux-Montagnes. Nous n'étions pas certains de sa qualité mais la journée ayant été très chaude, Philippe et les enfants y ont fait une petite saucette et son allés explorer une petite île à proximité de notre lieu de mouillage.
Sur le Fleuve Saint-Laurent...
• îles de Boucherville :
45°36'15.96"N
73°27'48.53"O
Après avoir passé les écluses de Sainte-Catherine et de Sainte-Lambert le 17 juillet, nous nous sommes dirigés vers les Îles de Boucherville afin de laisser passer une ligne de grain qui était annoncée sur la radio. S'y rendre demande beaucoup d'attention pour ne pas sortir des différents chenaux et nous naviguions parfois presque exclusivement au GPS. Nous avons mouillé dans le chenal situé entre l'île Sainte-Marguerite et l'île à Pinard, là où traverse la petite barge qui transporte les cycliste. Nous avons évidemment mouillé avant celle-ci car elle utilise un câble sous-marin et nous ne voulions pas prendre la chance de l'accrocher. Installés pour souper, nous avons trouvé qu'il y avait un peu trop d'action à notre goût. Beaucoup trop de monde sur le party... Puis le vent s'est levé avec les orages. Puisque l'ancre chassait un peu (comme le voilier ancré juste en avant de nous également), nous avons décidé d'aller coucher ailleurs. De toutes façon, l'idée de rester là plus longtemps ne nous enchantait guère. Nous avons doc navigué environ une heure pour nous rendre à l'île Sainte-Thérèse.
• île Sainte-Thérèse :
45°41'44.65"N
73°28'8.14"O
Un des plus beaux mouillages situé près de Montréal que nous ayons fait. Nous avons mouillé dans le chenal au nord de l'île Sainte-Thérèse (entre l'île aux moutons). Le chenal est étroit et un courant relativement faible garde le bateau bien positionné, l'empêchant d'aller trop près de la rive. Des arbres assez matures bordent la rive de l'île Sainte-Thérèse et le mouillage offre une bonne protection contre les vents de pratiquement toutes les directions. Nous y sommes allés 2 fois (en descendant et en remontant le fleuve). Au retour, nous y sommes arrivés assez tôt pour nous y baigner un peu (en attachant les enfants pour ne pas qu'ils partent avec le courant ;-) C'est un coin prisé des pêcheurs qui y sont assez nombreux. D'autres embarcations de plaisance y circulent également durant le jour mais peu restent pour coucher.
• Baie de Tadoussac :
48° 8'24.09"N
69°42'32.90"O
Encore un mouillage que nous avons fait deux fois. Lors de la première, nous avions quitté Cap-à-l'Aigle vers 14h30 et nous étions arrivés assez tard (vers 20h30). La baie était déjà passablement pleine et il s'agissait de notre premier mouillage où la profondeur était plus importante. Nous avons donc cherché longtemps avant de finir par trouver un endroit assez loin de tout le monde. Il ventait aussi assez fort alors combinez la nouveauté d'une très longue touée (+- 200 pieds), le stress de jeter l'ancre à 21h30 et une mer un peu agitée à cause du vent, et vous comprendrez que nous n'avons pas beaucoup apprécié cette première nuit dans la baie de Tadoussac. Au retour, c'était après une nuit à la marina que nous sommes retournés dans cette baie. Encore là, le va et vient des bateaux d'excursion et la grande profondeur n'ont pas fait de ce mouillage le meilleur pour nous. La vue sur Tadoussac est par contre bien jolie!
• Anse à l'Orignal :
48°21'59.22"N
68°47'42.40"O
• Île aux pommes :
48° 6'38.64"N
69°18'57.19"O
LE mouillage à oublier! "Beau mouillage par beau temps", lisait-on dans le guide nautique 2009. C'était une journée sans vent... ce que nous qualifions de "beau temps". Toutefois, les marées ont rendu ce mouillage insupportable. En plein milieu de la nuit, les deux yeux bien ouverts, nous attendions avec impatience le bon moment pour quitter (4h00 am) afin d'arriver à la marina de Rivière-du-Loup à marée haute.
• îles de Sorel :
46° 6'59.37"N
73° 0'17.42"O
Bien que plusieurs bateaux y circulent durant le jour, la soirée et la nuit furent tranquilles. Nous avons beaucoup apprécié ce mouillage quoique personnellement, je préfère les petits coins plus isolés.
Sur le Saguenay...
• Anse-à-Gagnon :
48°16'3.06"N
70° 2'42.20"O
Celui-ci fut notre premier mouillage dans le Saguenay. À l'image de ce que nous avions connu dans la baie de Tadoussac, les profondeurs chutaient aussi rapidement dès que nous nous éloignons un peu de la rive. Donc pour avoir la touée jugée sécuritaire de 5x la longueur de la ligne de mouillage, il faut rapidement penser à la mettre entièrement à l'eau dès que nous atteignons 50 pieds de profondeur (et ce n'est pas long!). L'emplacement qui semblait idéal (selon le guide et d'après nous) était déjà occupé. Nous avons donc arpenté l'embouchure du petit ruisseau de long en large en scrutant attentivement le profondimètre. Il nous fallait trouver un emplacement qui n'assècherait pas à marée basse et en même temps, éviter que notre touée permette au bateau d'aller s'échouer dans les rochers en bordure du ruisseau. Le guide parlait de considérer la possibilité d'aller porter une amarre à terre afin de permettre au bateau de ne pas tourner sur son ancre et c'est ce que nous avons décidé de faire. Toute une aventure mais cela a très bien fonctionné! Cela nous a également permis de rester assez près de la rive et de profiter de cette descente à terre pour que les enfants se dégourdissent les jambes. Il s'agit d'un très beau coin pour qui est prêt à s'installer comme il faut.
• Baie Éternité :
48°18'20.08"N
70°19'48.62"O
Marinas :
Le Saint-Laurent n'offre pas beaucoup de mouillages bien protégés. Nous avons donc passé plusieurs nuits en marina. Voici la liste des marinas que nous avons visitées ainsi que notre appréciation de chacune :
• Marina Royal Saint-Lawrence Yacht Club de Dorval
Nous y sommes arrivés après une série de mésaventures (voir obstacles et difficultés) en ne sachant pas trop non plus combien de temps nous y resterions car les écluses de la voie maritime étaient toujours fermées. Nous en avons donc profité pleinement pour décompresser et profiter des installations qui étaient à notre disposition.
Cette marina est sans doute l'une de celles que nous avons préférées. Nous avons évidemment profité de la piscine avec les enfants lors de chaudes journées du mois de juillet mais il y avait un petit quelque chose qui est typique des "yacht clubs" anglophones où la culture y est très différente de ce que nous rencontrons souvent ailleurs. On sent tout d'abord le sentiment d'appartenance qu'éprouvent les gens envers leur club et sa longue tradition marine. La façon également de n'attendre des membres et des visiteurs qu'ils ne remplissent que des "sheets" pour indiquer ce qu'ils utilisent relève entièrement de l'honneur et nous n'avons pas vu ce principe utilisé nulle part ailleurs. Dans les autres marinas, la glace est sous clé et c'est seulement après avoir payé que vous partez avec vos cubes. Là-bas, vous prenez le nombre de sacs voulu, en indiquez la quantité sur votre "sheet", et retournez tout simplement au bateau. C'est rafraîchissant et nous nous sommes faits un devoir d'honorer le principe!
Leur capitainerie et son bar sont également un must pour relaxer en regardant un peu la télé avec les enfants!
• Marina de Trois-Rivières
Marina que nous aurions pu ne pas visiter en mouillant dans la rivière juste à côté mais notre autonomie étant limitée sur le bateau, nous nous y sommes arrêtés à l'aller et au retour.
La marina est organisée de façon professionnelle. Mais ses bureaux n'offrent pas de capitainerie et la ville est loin si vous avez besoin de vous ravitailler. La marina est située sur l'île Quentin et en payant votre quai, cela vous donne accès aux installations du parc (piscine publique, jeux). Pour aller en ville, la marina prête des vélos en exigeant simplement une "empreinte" de votre carte de crédit. Philippe en a utilisé un pour aller faire des courses lors de notre deuxième passage ici. Les vélos sont d'ailleurs équipés d'un petit panier, ce qui facilite le transport des marchandises.
Autrement, la marina est située juste à l'ouest de la papetière Kruger et lorsque le vent s'y prête, une odeur plus ou moins intéressante envahit la marina. Nous y avons d'ailleurs aussi goûté lors du retour.
• Marina du Vieux-port de Québec
Le mouillage étant impossible à Québec, les plaisanciers ont l'embarras du choix en ce qui a trait aux marinas. Nous savions que nous voulions aller à celle du Vieux-port depuis le début car c'est la marina qui se trouve le plus près de la ville. Et nous n'avons pas été déçus de notre choix!
Plantée dans le bassin en face des silos, nous étions aux premières loges pour voir le moulin à images, ce que les enfants ont beaucoup aimé. Nous aimons aussi beaucoup visiter Québec alors c'est avec joie que nous sommes allés nous promener en ville à pied à partir du bateau. La marina est assez chère mais l'environnement justifie amplement le prix quand on compare les lieux avec une marina comme celle de Cap-à-l'aigle ;-) Une piscine est accessible aux membres et aux visiteurs et vous êtes également tout près d'un marché de producteurs de toutes sortes de produits du terroir.
Il faut prévoir réserver à l'avance car l'éclusier vous demandera si vous avez une réservation avant de vous laisser passer mais il y a généralement amplement de place (malgré l'énorme quantité de bateaux présents).
Un magasin d'articles marins est également situé tout près pour ceux qui doivent trouver une pièce en particulier.
Seul petit désagrément : Les quais sont minuscules! Faites attention de ne pas descendre par l'endroit où vous descendez habituellement par terre. Vous pourriez avoir une petite surprise!
• Port de refuge de Cap-à-l'Aigle
Les gens de la marina de Cap-à-l'Aigle sont bien conscients de leur position stratégique entre Québec et Tadoussac. C'est pourquoi ses prix sont loin d'être alléchants pour le niveau de confort offert. Mais bon, nous y sommes protégés par une immense jetée et les services essentiels y sont offerts.
La ville ne présente pas d'intérêts particuliers. Nous nous sommes rendus à La Malbaie une fois en taxi pour aller manger au resto.
C'est la marina où nous avons vu le plus de bateaux s'entasser. Au retour surtout, en début de soirée, plusieurs bateaux ont commencé à arriver et on les mettait tous à l'épaule de l'un et l'autre le long du quai central. Nous étions heureux d'y être arrivés assez tôt et de ne pas avoir à manœuvrer un de ces monstres de 47 pieds dans un endroit aussi exigu!
C'est également la marina où nous avons commencé à faire des rencontres intéressantes. Beaucoup de gens de passage, certains venant de très loin font de ce lieu un endroit particulier où chacun partage sa petite expérience et espère s'enrichir de celle des autres. Nous avons vraiment aimé cette atmosphère. D'ailleurs, plusieurs suivant la même route ont commencé à se suivre.
• Marina de Tadoussac
Voilà une autre marina fort populaire qui est souvent remplie à craquer. Les installations (toilettes et douches en particulier) y sont assez rudimentaires, mais par contre vous avez facilement accès ici au village de Tadoussac, lui aussi évidemment fort populaire.
Nous sommes entrés à la marina par une journée où il y avait un bon vent et on nous a demandé de venir prendre place sur un des quais intérieurs. Les bateaux étant placés en "parallèle", on vous offre soit d'entrer de derrière ou de vous retourner sur place. Nous avons opté pour la première option mais ce ne fut pas de tout repos étant donné le fort vent. Celui-ci a d'ailleurs continué à augmenter tout au long de la journée pour atteindre des pointes à 40 noeuds durant la soirée. Nous étions plutôt contents d'être bien amarrés à un quai!
• Marina de la ville de La Baie
Nous avons choisi de coucher à cette marina car nous avions rendez-vous avec de la famille le lendemain. La marina est située dans l'anse à Benjamin, plutôt loin du centre-ville. En arrivant, on nous informait que les toilettes et les douches étaient défectueuses. Pour qui a déjà navigué avec seulement une petite toilette de camping, il s'agissait d'une mauvaise nouvelle. Mais les gens de la place se sont vite ravisés et nous ont finalement informé que les plombiers avaient corrigé la situation ;-)
En raison des marées, les quais sont situés assez loin de la rive. Il peut être désagréable d'oublier sa brosse à dents quand vous quittez le bateau pour aller prendre une douche mais on se fait un peu à l'idée.
Il n'y a rien de vraiment accessible à pied quand on voyage avec de jeunes enfants. Toutefois, le sentier Eucher se situe juste à côté de la marina et donne accès à des points de vue magnifiques sur le fjord. Mais nous avons été charmé par l'accueil des gens de la place. Et chose inattendue, M. Pierre Marquis, dont nous profitons de l'occasion pour saluer, a même offert de prêter sa voiture à Philippe afin qu'il puisse aller faire des courses en ville. Sans vouloir généraliser, nous commencions vraiment à sentir une différence de mentalité entre les gens de la ville et ceux des régions.
• Quai municipal géré par la marina de La Baie
Nous avons quitté la marina de La Baie le 26 juillet pour traverser au quai municipal, toujours situé dans la baie du Ha Ha mais à côté du centre-ville. Le quaiage est géré par la marina et comme nous avions déjà payé notre nuit et qu'il y restait de la place, nous en avons profité pour aller y faire un tour et faire le ravitaillement en essence.
Le quai est littéralement situé près du grand quai qui accueille les immenses bateaux de croisière. Mais ce n'était pas la période où ils sillonnent le fjord alors nous n'en avons pas vus. Nous sommes allés nous promener un peu en ville, jouer dans quelques jeux et prendre un café avant de revenir au bateau pour nous préparer à quitter le lendemain vers Baie Éternité.
Le type qui y travaillait était lui aussi d'une énorme gentillesse.
• Marina de l'Anse-Saint-Jean
Nous sommes arrivés à l'Anse-Saint-Jean après notre "mouillage" sur coffre dans la Baie Éternité. Ne sachant pas si nous allions y passer la nuit, nous nous y sommes dirigés pour aller un peu explorer la ville. Mais une marche sous la pluie battante suivie d'une petite bière au Bistro de l'Anse nous aurons convaincu d'opter pour le confort et une douche chaude.
La capitainerie de la marina est nouvellement construite. Ses installations y sont donc au goût du jour et très propres. Plusieurs petites boutiques sont situées à proximité de la marina mais une marche beaucoup plus longue s'impose pour ceux qui aimeraient se rendre à l'épicerie. Nous comptions également goûter les fameuses tartes d'une petite boulangerie située tout près de la marina mais l'impossiblité de payer par carte débit nous empêcha de combler nos attentes :-)
La marina étant située dans la baie, nous y sommes relativement bien protégés. Mais comme à celle de La Baie, les brises lames sont constitués de planches disposées au bout des quais. Les vents ayant été plutôt violents durant la nuit où nous y sommes allés, le confort n'était pas à son maximun, le bateau étant fortement poussé sur le quai.
• Marina de Rivière-du-Loup
Plusieurs marinas situées sur la rive-sud nécessitent une entrée planifiée en fonction des marées puisqu'elles peuvent être inaccessibles à marée basse. Nous nous étions dirigés vers celle de Rivière-du-Loup après une nuit pratiquement blanche et nous étions entrés en matinée avec la marée haute. Toutefois, un quai d'attente demeure accessible à tout moment. Situé juste à côté du quai du traversier, il n'offre toutefois aucun service (eau, électricité). Mais il est utile lorsque vous arrivez à d'autres moments qu'à la marée haute ou que vous prévoyez quitter et que vous désirer profiter du flot (cette fenêtre étant grandement réduite si vous attendez la marée haute pour quitter). Le fait de savoir que la marina asséchait complètement à marée basse nous inquiétait un peu mais les gens de la place ont tôt fait de nous rassurer sur cette question. Nous avons donc amarré le bateau puis nous nous sommes préparés pour aller en ville.
La marina est située trop loin de la ville pour penser pouvoir aller y faire une épicerie à pied. Le taxi est donc de mise mais une fois rendus, vous profitez des commodités offertes par une ville tout de même assez grande. Toutefois, vous aurez accès à quelques restos ainsi qu'au Parc de la Pointe après une petite marche dans une rue charmante.
• Marina de Saint-Jean-Port-Joli
À notre arrivée, une affiche annonçait que la quatrième nuit à la marina était gratuite. Nous avions bien ri, en nous demandant qui voudrait bien passer quatre nuit à Saint-Jean-Port-Joli. Et bien... nous avons finalement passé quatre nuits dans cette petite ville que nous avons appris à connaître, malgré nous. Effectivement, de forts vents ayant duré quatre jours nous ont obligés à rester sur place. Nous avons donc exploré en profondeur cette charmante ville où l'on retrouve maintes artistes.
La marina, située en plein coeur du centre-ville, offre un accès à distance de marche à l'épicerie, à la SAQ, à de nombreux restaurants, à des boutiques d'artistes variés, à un parc-école (très utile avec trois enfants en bas âge), à une quincaillerie et bien d'autres. Le jeudi soir, il y a eu un groupe de musiciens au bar de la marina. Nous craignions que ce soit le "gros party" à tous les soirs, mais tous les autres soirs furent très calmes!
Il s'agit d'une autre marina où il nous faut tenir compte des marées pour les arrivées et les départs. Par contre, notre bateau n'a jamais touché le fond au quai où nous étions.
• Marina d'Oka
C'est notre marina... mais la vue de celle-ci rimait avec la fin de notre voyage. Nous étions donc plutôt tristes à notre arrivée.
Le grand défaut de la marina d'Oka : l'espace entre les quais très réduit qui rend les manoeuvres à quai plus difficile. Une fois amarrés, l'expérience est agréable. Les installations de la marina sont très propres. On y retrouve entre autres une boutique marine et une piscine. De plus, le centre-ville est à distance de marche et on y retrouve quelques restaurants. Par contre l'accès à l'épicerie nécessite les services d'un taxi.
Navigation (parcours et outils) :
La navigation dans le fleuve exige une certaine préparation et une bonne dose de sagesse si on veut pouvoir éviter les pépins.
Afin de se familiariser avec les lieux, Philippe s'était embarquer pour un stage intermédiaire d'une semaine avec les Blanchons. Cette expérience lui permis entre autres d'être plus confiant par rapport aux différentes routes qui seraient empruntées.
Table des marées et Atlas des courants
À quelques reprises également, nous avons décidé qu'il était plus prudent de rester à la marina où nous étions plutôt que de nous aventurer sur un fleuve qui change rapidement. Les phénomènes que nous voulions éviter sont la plupart du temps associés à des vents contraires au sens du courant à un moment donné de la journée. Et ce courant, la plupart du temps associé aux marées, est un des facteurs les plus importants dont il nous faut tenir compte pour naviguer dans cette région. Pour ce faire, nous comptions sur la table des marées de l'année courante ainsi que sur l'atlas des courants, publié par le Service hydrographique du Canada (http://www.lau.chs-shc.gc.ca/french/Canada.shtml). Combiné à la table des marées, il vous permet de calculer à quelle heure et à quel endroit le courant sera le plus favorable pour vos déplacements. Ne partez pas sans eux!
La table des marées s'avère également utile pour calculer le marnage (différence de hauteur d'eau entre une pleine mer et une basse mer successive) afin d'éviter de vous retrouver en cale sèche à marée basse lorsque vous êtes au mouillage. Bien que ce soit rarement dramatique, c'est certainement très inconfortable en plus de vos clouer au même endroit jusqu'à ce que la marée remonte.
GPS et cartes marines
Nous considérions l'achet d'un petit GPS avant de partir mais n'étions pas certain que ce soit un "must". Honnêtement, combiné aux cartes marines électroniques qu'il est possible d'acheter, ce fut là un des meilleurs achats que nous ayons fait. Il faut évidemment éviter de devenir paresseux en ne nous fiant qu'à cet appareil car nous devrions pouvoir continuer à naviguer même si celui-ci nous abandonnait. Il est donc recommandé de noter notre position de façon régulière sur les cartes marines traditionnelles afin de pouvoir s'y référer au besoin. Mais nous devons admettre que la précision de relèvement et la possibilité de toujours voir exactement où vous vous situez sur la carte est très séduisant. Nous avons particulièrement aimé pouvoir compter sur cet outil lorsque nous avons quitté le port de Québec en pleine nuit pour nous rendre à Cap-à-l'Aigle. Nous avions quitté assez tôt en acceptant de lutter contre le courant durant quelques heures afin de profiter de celui-ci au moment voulu. Le fait de sortir du chenal principal nous permettait de remonter un courant beaucoup plus faible. On recommande souvent de suivre une "ligne de profondeur" dans de tels cas et c'est ce que nous avons également fait. Mais le GPS nous permettait de voir à l'avance où les lignes en question allaient et ainsi de réagir à l'avance. Le relevé de la profondeur sur notre profondimètre venait confirmer nos choix.
Le GPS s'avère également utile pour marquer un lieu que vous avez particulièrement aimé (comme un mouillage par exemple), vous donne votre vitesse sur le fond et vous montre par où vous êtes passés si vous décidez de revenir sur vos pas. Nous utilisions le Garmin 60cx et avions acheté les cartes électroniques BlueChart de Garmin (environ 130$ en ligne, avec une clé permettant d'utiliser les cartes de tout le fleuve). Celles-ci sont très fidèles aux cartes marines du SHC.
Parcours
En ce qui a trait aux parcours que nous avons choisis, ceux-ci demeurent relativement "normaux". La voie maritime s'impose durant une longue partie du trajet comme étant la seule voie praticable et s'aventurer à l'extérieur demande une planification plus assidue.
La première fois que nous nous sommes dirigés vers Cap-à-l'Aigle, en partant de Québec, nous avons pris le chenal qui passe au nord de l'île-aux-Coudres. Celui-ci nous inquiétait un peu à cause de sa réputation à pouvoir devenir dangeureux lorsque les vents se mettent de la partie mais nous avions une journée super calme. Et le jusant (courant de la marée qui descend) nous donnait vraiment tout un coup de pouce à ce moment là de la journée. Il y a quand même eu un vent qui descendait des montagnes (catabatique sans doute) près de Baie-Saint-Paul et qui levait un petit clapot qui nous a impressionné sur le coup mais nous avons rapidement retrouvé une mer d'huile. Au retour, nous sommes plutôt passés au sud, par la traverse Saint-Roch car nous voulions nous rendre à Saint-Jean-Port-Joli. Cette traverse n'a guère meilleure réputation et nous y avons un peu goûté juste avant d'arriver. Mais c'est surtout en quittant Saint-Jean-Port-Joli que nous nous sommes faits brasser. Des vents de 15 à 25 noeuds (que nous voulions éviter depuis 4 jours) avaient soulevé une vague assez désagréable. Sans toutefois jamais nous sentir en danger, nous avons dû lutter contre celle-ci pratiquement pendant 9 heures de temps, jusqu'à ce que nous arrivions à Québec. Disons que le St-Hubert que nous nous sommes faits livrer ce soir là a été apprécié de tous!
Notre entrée dans l'embouchure du Saguenay s'est bien très déroulée. Nous avions suivi les indications trouvées dans le guide nautique et à part quelques petites phénomènes isolés d'un petit clapot (on voit très bien les effets du courant à la surface), nous avons encore ici profité d'une mer très calme. Nous avons même pu observer quelques bélugas qui sont passés pas trop loin du bateau.
VHF
Il ne s'agit pas ici d'un instrument de navigation en tant que tel mais nous nous en sommes procuré un portatif quand nous étions au Royal Saint-Lawrence Yacht club (le club se trouve assez près de chez Boathouse à Dorval pour ceux qui connaissent). C'est lorsque l'employé de la voie maritime a voulu nous parlé sur la voie 16 et qu'il nous a fallu descendre dans le bateau pour lui parlé que nous nous sommes dit qu'il serait peut-être intéressant de pouvoir en acheter un portatif. Il s'agit là d'un autre achat que nous n'avons pas du tout regretté car nous nous en sommes servi pour contacter chaque marina lorsque nous approchions. Nous nous en sommes également servi pour communiquer entre bateaux qui avaient tous quitté Cap-à-l'Aigle en même temps en direction de Saint-Jean-Port-Joli. Et finalement, ce modèle s'avérait vraiment plus pratique à utiliser que notre dinosaure (programmation, sélection numérique des voies, etc). Mais il faut savoir que ces versions portatives ne devraient pas remplacer les unités fixes car elles ont une puissance d'émission beaucoup plus limité (souvent 5 watts maximum vs 25 watts pour les unités fixes). Cela pourrait faire la différence entre un appel de détresse qui est entendu ou non.
Les animaux observés :
Lors d'un voyage en voilier, la nature est présente tout autour de nous. De plus, dû à la vitesse généralement lente du voilier, nous avons la chance de l'apprécier totalement.
Nous avons donc pu observer bon nombre d'animaux ailés tels que cormorans, mouettes, goélands, hérons, etc.
Mais les animaux les plus impressionnants sont sans contredit les mammifères marins! À tous les coups, c'était avec une excitation débordante que nous avons observé ces animaux gigantesques. Le premier béluga, nous l'avons aperçu un peu passé l'île-aux-Coudres, après une nuit blanche de navigation... Quelle récompense! Mais ce n'était que le début. En fait, il y a eu tellement peu de vent durant notre voyage, que nous avons pu voir les bélugas régulièrement, tant dans le Saguenay que dans le fleuve. C'est en quittant le parc du Bic que nous avons aperçu le plus grand groupe de belugas. Ils étaient si près que nous avons dû fermer le moteur, puis, curieux, ceux-ci se sont approchés et ont nagé sous notre voilier. L'eau était si claire, que nous avons même vu deux d'entre eux se tourner pour nous regarder!!! Malheureusement, notre appareil photo n'était pas assez rapide pour pouvoir les prendre en photo comme nous l'aurions aimé... Un achat à prévoir avant le prochain voyage?
Nous avons eu la chance d'apercevoir d'autres baleines dont des marsoins et des rorquals, mais en moins grande quantité. D'ailleurs, le Centre d'interprétation des mammifères marins (CIMM), situé à Tadoussac, offre une exposition sur les baleines de grande qualité qui a plu autant aux plus jeunes qu'aux plus âgés!
Dans le fleuve et dans le Saguenay, nous avons finalement côtoyé des phoques communs à plusieurs reprises. Ces animaux sont très curieux et certains d'entre eux nous observaient. Agiles dans l'eau, ils sont plutôt balourds lorsqu'ils se hissent sur les rochers. Le meilleur endroit pour les observer, fut dans le Saguenay, entre l'Anse-Saint-Jean et Baie Éternité, sur la rive ouest. Nous en avons vu des dizaines étendus sur les rochers. Il y en avait également plusieurs à l'Anse à l'Orignal dans le parc du Bic.
Finalement, nous avons eu la chance d'observer plusieurs invertébrés dans leur habitat naturel : étoiles de mer, oursins, etc. Le sentier de la Pointe et le bord des quais de la marina de Tadoussac sont de bons endroits pour observer plusieurs espèces de la faune marine.
La vie à bord en famille :
"Tout est si proche." Tel était notre slogan les premières journées après notre départ. Étrangement, après trois ou quatre jours, notre bulle s'est adaptée et le bateau semblait moins petit! :-)
Sur le voilier, les enfants ne s'ennuient jamais. Ils s'amusent un peu sur le pont, surtout lors des journées où l'on croise souvent de ces gros yachts qui font de la vague digne d'un manège de la Ronde. On les entend alors s'écrier : "Encore, encore, encore!".
Une fois les sensations fortes terminées, les enfants apprécient aussi d'être initiés aux différentes manoeuvres. Antoine, âgé de 5 ans, étaient notre expert des noeuds. Arianne, 8 ans, peut faire des virements de bord avec sa maman et elle commence à aider au moment de larguer les amarres. (Elle avait tellement hâte de détacher l'amarre et de sauter dans le bateau. Lors de sa première tentative, on a pu la voir, riant jaune, pendue à un hauban.) Quant à Gabrielle, 4 ans, elle est une aide incomparable dans la cuisine : faire la vaisselle, préparer le dîner avec maman, etc.
Ayant une imagination débordante, les enfants transforment facilement leurs trouvailles en jouets. Une roche brisée en quelques morceaux les amusa un long moment. Celle-ci était devenue un casse-tête qu'ils devaient refaire le plus rapidement possible. La tâche était chronométrée très sérieusement en plus! :-)
Ils apprécient également les moments où papa et maman prennent le temps de jouer avec eux à un jeu de société ou dans un parc!
Finalement, quand il leur reste du temps, ils sortent également leur boîte de jouets remplie de Pet Shop, de crayons, de pâte à modeler, de jeux de société, livres, etc.
De plus, à terre, les enfants apprécient généralement les randonnées pédestres en nature, ainsi que celles en villes. Ils sont particulièrement attirés par les parcs, les bords de mer et de rivières, les piscines des marinas, les musées, les boutiques et les vastes étendues permettant différentes activités physiques.
Obstacles et difficultés :
Comme lors de tout voyage moindrement long en voilier, il faut penser que nous rencontrerons des obstacles. Évidemment, ceux-ci ne devraient être attribuables à une mauvaise préparation mais la nature du voyage étant ce qu'elle est, il y a fort à parier qu'ils arriveront malgré tout.
La majorité de nos problèmes ont été rencontrés surtout au début du voyage. Tout d'abord, en quittant, nous savions que les écluses de Sainte-Catherine étaient fermées en raison du déversement qui a eu lieu cet été. Mais connaissant mal la voie maritime, nous pensions celles-ci situées en amont du lac Saint-Louis et nous nous sommes dirigés vers celles-ci au lendemain de notre mouillage à l'île Dowker. Évidemment, on a tôt fait de nous demandé de rebrousser chemin et c'est en revenant vers le lac que quelques secondes d'inattention ont suffit pour nous faire dévier de notre parcours et nous faire sortir de la voie maritime. Malheureusement, le lac Saint-Louis pardonne mal ce genre d'erreur et on passe rapidement d'une profondeur de 33-35 pieds à des eaux d'à peine 1-2 pieds. Il n'en fallu pas plus pour que nous allions nous échouer sur une roche. Le choc surprit tout le monde mais personne ne fût gravement blessé. Et l'échouage étant superficiel, le bateau retomba rapidement dans une profondeur nous permettant de reprendre notre route.
Nous avons également dû réagir rapidement lorsque nous sommes arrivés au mouillage dans les îles de Boucherville. Étant en mode "recherche d'un bon spot", Philippe manoeuvrait au moteur quand il réalisa que celui-ci ne répondait plus aux commandes du levier d'embrayage, le moteur demeurait embrayé en marche avant quoiqu'il fasse. Il demanda donc à Annie de "mouiller" (jeter l'ancre) et coupa le moteur. Une inspection rapide nous fit comprendre qu'une vis permettant au levier d'embrayage d'être fonctionnel était tombée. Par chance, celle-ci était tombée à un endroit où nous avons pu la récupérer et la remettre en place.
Autrement, il y a un winch qui a cessé de fonctionner en route. En fait, c'est le mécanisme de blocage seulement qui avaient décidé de prendre une pause (après combien d'années de loyaux services après tout). Nous avons profité d'une journée de repos à Cap-à-l'Aigle au retour pour démonter l'ensemble de nos winchs afin de les nettoyer, de les graisser et de les réinstaller. C'est Marc du voilier Solange II qui nous a donné de précieux conseils sur la façon de procéder et, malgré ses avertissements de bien faire attention lors de la manipulation des pièces, Philippe a quand même réussi à échapper l'une d'elle dans l'eau glaciale du fleuve. Cela donna lieu à tout un cirque où notre pauvre victime se demandait s'il ne devait pas tenter de plonger pour retrouver la pièces en question. L'eau y est tout de même très claire et le coûts de remplacement d'un winch n'est pas à négliger. Mais la température de l'eau aura eu raison de Philippe qui n'y resta pas plus de 10 secondes avant de remonter à bord. Par chance, Marc avait quelques pièces de rechange et nous avons pu lui en acheter une équivalente à celle qui avait été perdue.
Davantage de photos :
3 commentaires:
Montréal - Saguenay en T7.5 ce n'est pas rien. Bravo!
Pour un tout autre genre de voyage vous pouvez essayer les 1000 iles. Plus achaladé, mais ( beaucoup ) moins froid.
Andre
En effet, nous avons beaucoup hésité entre les deux destinations. Disons que cette année, c'est le défi technique qui l'a emporté :-)
Merci de la suggestion!
Petit bateau grand voyage: belle aventure...
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